Fonts des Douzes 2008

Die nachfolgenden Bilder hat der Webmaster anfangs November von Frank Vasseur erhalten.

Für geschichtlich Interessierte (kompletter Text von Plongeesout:)

Plongées souterraines dans les causses

in Spelunca n°1 – 1969, p.20-29.
Historique de la plongée sur les Causses

II - CAUSSE MEJEAN

Les résurgences abondent dans les canyons du Tarn et de la Jonte : Castelbouc, Les Ardennes, La Cénarète, Les Fonts des Douzes, pour ne citer que les principales. Notre campagne de plongée porta sur les deux dermères.

2) Les Fonts des Douzes

La Jonte est certainement la plus curieuse rivière des Causses ; en été l'eau se perd en aval de Meyrueis et va résurger une dizaine de km plus loin à la Font des Douzes, où un groupe de sources ramène plus d'eau qu'il ne s'en perd en amont. Les recherches de plusieurs auteurs : Martel, Cazals, Balsan, Salvayre, ont montré que la rivière souterraine qui coule sous la Jonte reçoit des affluents venus tant du Causse Noir que du Causse Méjean.

Le 7-4-1966, une coloration effectuée par H. Salyayre a prouvé la communication existant entre le ruisseau coulant dans la grotte de Sourbette et la résurgence de La Grand Font des Douzes (distance 4.500 m ; démvellation 40m ). La grande vitesse de passage du colorant (281 m/h) prouve l'existence d'une rivière souterraine paral lèle à la Jonte et coulant sous elle. Ecoulement rapide par fissure et canaux, sans retenue qui laisse présager une possibilité de pénétration » (H. Salyayre).

Aux Douzes, un peu en amont des « sources » pérennes, une galerie naturelle : la Grand Font, plonge horizontalement sous le causse Méjean ; on y entre à pied sec en été jusqu'à un petit lac se poursuivant par une étroite galerie se ramifiant en de nombreux conduits. L'ensemble a été notamment exploré sur plus de 300 m par L. Balsan. L'exploration du G.E.P.S. semble avoir doublé le développement total.

Deux galeries noyées prennent naissance sous le lac. De 2 à 3 m de diamètre, elles mènent au bout de 45 m chacune, à deux petites, salles de directions opposées. Par la suite, l'exploration des couloirs fossiles semble avoir établi une jonction avec ces deux salles. D'autres galeries ont été vues à la nage. L'important dépôt de glaise a seuil limité la plongée dans ce dédale.

Plongeur : 1 Monobouteille. Deux siphons longs de 45 m passés. Température eau : 12°.

Une source pérenne située dans le lit même de la Jonte et d'un débit de 30 1/s, pourrait livrer passage dans un boyau noyé, après désobstruction. Nous espérons atteindre et explorer cet été la Jonte souterraine.


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